Le 4 février dernier, Brian McWilliams, un journaliste respecté travaillant à des publications comme PC World ou Wired, met en place un canular, en faisant croire par différents moyens (courriel, site Web), quil était lhomme derrière le virus Sapphire/Slammer. Se faisant passer pour un cyberterroriste islamique, Abu-Majahid, McWilliams, se prépare à mener une enquête dont il ne sait pas quelle se terminera dans une scène digne des meilleurs vaudevilles.
Rapidement, un poisson mord à lhameçon : il sagit du journaliste du ComputerWorld, convaincu quil sagit là de véritables cyberterroristes. Sen suivit un échange de courriels entre McWilliam-Abu-Majahid et Verton. Finalement, après quelques vérifications sommaires (trop peut-être), Verton publie sa nouvelle.
Voyant le ridicule de la situation, McWilliams sort de sa cachette, et, délaissant le turban virtuel, révèle plutôt que Dan Verton a été victime dun canular. La réplique de Verton et du magazine ComputerWorld ne tarde pas à venir, cinglante, accusant McWilliams davoir manqué à léthique journalistique. Toutefois, on pourrait aussi se poser des questions sur le sérieux du journaliste du ComputerWorld qui publié sa nouvelle sans trop faire de vérifications alors que des indices lui révélant quil sagissait dun canular lui pendaient au bout du nez.